lundi 18 juin 2012

Le rêve méditerranéen



L'histoire de la Sicile, l'amitié entre des artistes et des intellectuels à partir des années '50, le projet de la Sicile comme "île-oasis", au centre du dialogue interculturel entre les peuples de la méditerranée.













dimanche 17 juin 2012

Alcamo et Calatubo






Alcamo et les musées sans frontières: MWNF



Alcamo ou Alqamah, une revue aujourd'hui.

ou Alkamak , avec ses quartiers musulmans et ses quartiers chrétiens, nom retrouvé dans des documents historiques.

Manzil (hameau – halte) al Qam (Plante dicotylédone méditerranéenne aux fruits amers et très toxiques)

pour d’autres ce nom se réfère à ‘Abd Allah al-Qam, valeureux condottiere qui mit en déroute les troupes byzantines durant l’avancée des musulmans et fonda sur le Mont Bonifato un château et un village fortifié, Alcamo, important à l'époque de la domination arabe de la Sicile musulmane (à ce sujet, un très bel article d'Henri Bresc).

La ville a été mentionnée par al-Idrisi au XII siècle et par Ibn Jubayr en 1182.


 File:Alcamo-vineyards-bjs-1.jpg
Les vignes, la Sicile.

la Sicile occidentale, histoire, géographie et archéologie. Un article de Henri Bresc et Geneviève Bresc Segestes médiévales: Calathamet, Clatabarbaro, Calatafimi, 1977, habitat principal et secondaire, toponymie, topographie et onomasique: legs de l'antiquité et du monde arabo-byzantin, du monde rural des serfs arabo-musulmans et de la noblesse foncière,  jusqu'à la "grande terre" de Frederic II.


Tout près de Alcamo, Calatubo





« Calatubo est une vigoureuse forteresse et un gros village, (pourvu) d’un vaste territoire, propice aux semailles et très productif. Il est situé à quelques milles environ de la mer ; il possède un port dans lequel on charge une grande quantité de semailles de froment ainsi que d’autres céréales » (Amari, 1880-81)

Calatubo, site connu à l’époque arabe sous le nom de Qal’at Awib, et à l’époque du comté, normand sous le nom de Calatub (document de 1093) et de Calathubi (document de 1110)
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_1123-9883_1998_num_110_2_3650

Trames Méditerranéennes: un musée à Gibellina

Le Musée des Trames Méditerranéennes recueille des costumes, des tissus, des céramiques et des objets d'arts des peuples et des cultures de la méditerranée.

Le musée a été institué suite à des années de recheches, de rencontres de séminaires promus par la Fondation Orestiadi.  "Il donne au visteur l’impression de se sentir dans un seul grand Pays” affirme Ludovico Corrao, qui a participé à la réalisation de cet espace en 1996. “Il permet” – pousuit-il “de relier les trames et les tissus avec des fils de couleurs et de provenance différentes et de confronter l’enchevêtrement  de langages différents dans le but de retracer l’unité des cultures du bassin de la Méditerranée".

 Le critère de présentation des oeuvres ne privilégie pas l’aspect chronologique, géographique ou typologique. Il s'agit de relever les traces communes, des ressemblances entre les objets.


Le Musée propose également des  des expositions ponctuelles, des ateliers pédagogiques et une section « art contemporain». 

Une importante bibliothèque abride environ 10.000 oeuvres sur le sujet, dont des ouvrages d'archéologie très prisés.

Gibellina, la ville, est déjà un musée.

File:Piazzacomunegibellina.jpg 
File:Gibellina - Piazza del Comune 2.jpg